Une demande des représentants majoritaires de la profession agricole En période de guerre, les objectifs à moyen et long terme, peuvent s’éloigner devant les tragédies du court terme. Ainsi la guerre en Ukraine, l’envahissement de ce pays démocrate et souverain par l’armée russe, est une justification-d ’apparence de bon sens pour produire plus de céréales ou de protéagineux. Produire plus en mettant en culture les jachères décidées par l’Europe de la ferme à la fourchette. Cette politique avait pour objectif de mieux valoriser la biodiversité et de réduire la dépendance de nos agriculteurs aux intrants importés, engrais, pesticides. « La politique agricole commune (PAC) impose de consacrer 4 % des terres à des surfaces non productives. Ce sont ces surfaces que les instances européennes souhaitent valoriser. « En réalité, les terres disponibles pour produire plus sont bien inférieures à ces 4 % et représentent au final une "goutte d'eau" par rapport aux surfaces russo-ukrainiennes qui pourraient venir à manquer. (…) Sauf à détruire le peu de haies restantes et à retourner les prairies, le réservoir de terre est en réalité assez limité », explique Mathias Ginet dans une note publiée par le laboratoire d'idées Terra Nova. » Le collectif « pour une autre PAC » auquel nous avons adhéré a développer un argumentaire solide sur le vrai du faux sur cette politique en rupture avec les engagements des 27 pays de l’Europe. Nous faisons notre cette analyse : « Idée reçue n°2 : Pour nous permettre de produire plus, le Pacte Vert européen doit être revu pour éliminer toute contrainte à la production. La stratégie “de la Ferme à la Fourchette” (déclinaison agricole du Pacte Vert européen) vise à garantir des conditions durables de production en ajoutant, aux objectifs de quantité, des objectifs environnementaux nécessaires pour produire sur le temps long : à l’horizon 2030, il s‘agit de réduire de moitié l’usage des pesticides, de 20% l’usage d’engrais, de baisser de 50% les ventes d’antimicrobiens pour les animaux d‘élevage et de consacrer un quart des terres cultivées à l’agriculture biologique. Avant même la guerre en Ukraine, cette stratégie fait l’objet d’un intense lobbying² de la part du COPA-COGECA et de la FNSEA. La guerre en Ukraine et ses conséquences ont dès lors représenté un nouveau prétexte pour détricoter les ambitions environnementales de la politique agricole européenne à l’aide d’une « stratégie du choc » visant à sacrifier le temps long pour faire face aux risques du court terme et ainsi évacuer toute nécessité d’évolution du monde agricole. Aussi tragique que soit ce conflit armé, il ne rend pour autant pas caduque les efforts pour lutter contre le changement climatique, l’érosion de la biodiversité ou le manque de renouvellement générationnel en agriculture. » Humanité et Biodiversité, totalement du peuple Ukrainien en guerre, ne peut valider des stratégies à court terme qui l’on veuille ou non participeront aux dérèglements généraux de notre planète. La guerre ne Ukraine massacre la population, massacre la biodiversité, une de plus riche d’Europe, n’en rajoutons pas avec des recettes de fin de système. Et puis, trouvons les ressorts pour réguler les spéculations, en période de guerre, outre les marchands d’arme, les producteurs de matières premières stratégiques sont des spéculateurs, sans foi, ni loi. Faisons cesser les hausses de prix inconsidérées, sans raison économique justifiable. Nos agricultures ont besoin d’être plus autonome et économe.
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