En novembre 2021, des chefs d'États du monde entier sont montés dans leur flotte de jets privés émetteurs de dioxyde de carbone pour se rendreà Glasgow, en Écosse, et participer à la 26econférence des Nations unies sur les changements climatiques, plus communément appelée COP26. Si dans une interview accordée à NPR, Alok Sharma, président de cette COP26, a qualifié l'accord qui y a été conclu «d'historique», pour beaucoup, ses résultats se sont avérés tristement insuffisants.
Des communautés indigènes du monde entier ont critiqué les obstacles administratifs et les barrières structurelles qui ont entravé leur participation tandis que des groupes comme la tribu Hoopa, en Californie, et le collectif mexicain Futuros Indígenas ont dénoncé l'accord de la COP26, le qualifiant d'échec face à la nécessaire action sur le climat. Les spécialistes du climat et de la Terre ont souligné que même avec un accord mis à jour et enrichi de nouvelles provisions et autres engagements nationaux, le monde allait presque certainement échouer à atteindre l'objectif de réchauffement planétaire maximal fixé à 1,5°C. Alok Sharma lui-même a présenté des excusespour avoir dû changer son vocabulaire et passer de «sortir» du charbon à «diminuer» sa consommation.
Entre autres choses, la COP26 n'a pas abordé la bioénergie, considérée par nombre de nations européennes comme une source «d'énergie renouvelable». Au mieux, cette terminologie est un abus sémantique et au pire, c'est un moyen de faire du greenwashing avec une source d'énergie polluante au plus mauvais moment imaginable. En tout cas, une chose est sûre: la biomasse sert de carburant à une sacrée polémique.
Des vertus vertes?
Si la bioénergie est issue de matières organiques comme les résidus agricoles et le fumier, elle provient principalement de bois, brûlé sous forme de granulés comprimés. Elle n'est pas très utilisée aux États-Unis: d'après les statistique de l'Agence d'information sur l'énergie américaine, l'énergie issue de la biomasse (encore une fois, principalement faite à partir de bois) représentait environ 5% du total des principales sources énergétiques domestiques en 2020. Mais la loi Build Back Better votée par la Chambre des représentants devrait encourager son usage. Elle est déjà plus répandue en Europe: la bioénergie est la deuxième plus grande source d'électricité renouvelable au Royaume-Uni, où elle a fourni 12% de l'électricité en 2020. La biomasse issue du bois représente plus de la moitié des sources d'énergie renouvelable de l'Union européenne. Et une grande partie de ce bois provient du sud-est des États-Unis.
Certains, comme Richard Venditti, professeur à l'Université de Caroline du Nord, louent les vertus de la biomasse parce qu'elle s'inscrit dans une économie circulaire et avancent qu'elle est renouvelable, parce que les forêts bien entretenues peuvent faire repousser de la biomasse au fil du temps et compenser les émissions dues à la combustion du bois. Les entreprises de biomasse la considèrent comme une alternative aux énergies fossiles susceptibles de supplanter la dépendance au charbon.
Freddie Davis, sylviculteur inscrit à la Federation of Southern Cooperatives, soutient que la biomasse constitue aussi une source de revenus pour ceux qui ne disposent pas de ressources socio-économiques suffisantes pour entretenir leurs forêts. Les propriétaires de forêts que j'ai joints en Caroline du Nord me l'ont confirmé.
Des entreprises comme Enviva, qui se targue sur son site internet d'être «le plus grand producteur de granulés de bois durables du monde», revendique aussi n'utiliser que du bois de peu de valeur ou des déchets comme des branches, des résidus d'usine et des coupes d'éclaircie. En réaction aux critiques qui reprochent aux producteurs de biomasse d'utiliser également des arbres entiers, la responsable environnementale d'Enviva, Kim Cesafsky, admet que l'entreprise utilise en effet souvent du «bois rond», ce qui n'est qu'un terme du secteur pour désigner des bûches.
Cependant, Kim Cesafsky et Enviva assurent n'utiliser que du bois rond qui ne serait pas commercialisable. «Ce sont des arbres qui ont de grosses irrégularités, comme des proéminences. Soit parce qu'ils sont tordus, soit parce qu'ils sont pourris de l'intérieur et qu'ils sont invendables en l'état. [...]
Faute de débouchés, ils entravent la régénération et les propriétaires doivent payer pour en débarrasser leurs terrains», m'a-t-elle expliqué.
À en croire le bilan environnemental de l'entreprise, ce marché «incite au bon entretien des forêts et encourage les propriétaires à replanter des arbres et à conserver leurs forêts». Quant aux responsables d'Enviva, ils répètent un passage figurant sur le site internet de leur entreprise qui souligne que le nombre d'arbres des forêts américaines augmente chaque année depuis cinquante ans.
Enviva vante également sa politique d'audits conçue de manière à s'assurer que son bois provient de sources durables, ce qui implique de garantir que les forêts seront replantées ou pourront se régénérer naturellement.
Brûler du bois pourrait être pire que de brûler du charbon
Cependant, il suffit de se pencher d'un peu plus près sur la question pour décrédibiliser cette vision trop rose. Les recherches montrent que la compensation de la dette carbone de la combustion de biomasse issue du bois nécessite des dizaines d'années de repousse (or le temps est ce dont nous manquons dans la crise climatique), et que reboiser des forêts de feuillusavec des pins à la croissance rapide pour en faire de la biomasse diminue la densité carbone des zones boisées (si comme l'affirme Enviva, les zones boisées ont augmenté dans le sud-est des États-Unis, il se trouve que leur séquestration de carbone a décliné dans le même temps).
En fait, à court terme, brûler du bois pourrait être pire en matière d'émission de gaz à effet de serre que de brûler du charbon –surtout compte tenu de la vaste inefficacité de la combustion du bois. Non seulement la bioénergie coûte généralement plus cher à produire au mégawattheure, mais, comme l'explique le think tank britannique Chatham House, le bois est tout simplement moins dense en énergie que d'autres combustibles produisant du CO2.
Pire, les méthodes visant à rendre le combustible plus efficace sont encore plus nuisibles pour l'environnement. Et c'est sans compter le carburant des bateaux qui transportent les arbres vers les lieux de traitement de la biomasse dans le monde entier. Ou le bruit et la pollution générés par les usines transformant le bois en granulés et qui envoient dans l'atmosphère des polluants comme de l'oxyde de carbone et des particules.
«À l'automne et en hiver, on devrait s'attendre à voir une eau limpide. Maintenant, on peut très bien se retrouver avec des algues [...] à cause de la proximité de certaines usines.»
Sherri White-Williamson, directrice chargée de la justice environnementale du North Carolina Conservation Network
En outre, plusieurs entreprises de production de biomasse ont un passé douteux en matière de respect des règlementations liées à la qualité de l'air. Une usine Enviva du comté de Sampson, en Caroline du Nord, a été mise à l'amende à cinq reprises pour non-respect de ces règles et a même pris feu en 2021. Lorsque j'ai insisté auprès de Yana Kravtsova, vice-présidente exécutive chargée de la communication chez Enviva, en lui parlant des problèmes de respect de la qualité de l'air à l'usine, elle a conclu la conversation en répondant: «C'est un événement connu. [...]
Il est arrivé une fois que notre équipement ait un problème et nous l'avons corrigé.» Des entreprises comme Enviva, qui se targue sur son site internet d'être «le plus grand producteur de granulés de bois durables du monde», revendique aussi n'utiliser que du bois de peu de valeur ou des déchets comme des branches, des résidus d'usine et des coupes d'éclaircie. En réaction aux critiques qui reprochent aux producteurs de biomasse d'utiliser également des arbres entiers, la responsable environnementale d'Enviva, Kim Cesafsky, admet que l'entreprise utilise en effet souvent du «bois rond», ce qui n'est qu'un terme du secteur pour désigner des bûches.
Cependant, Kim Cesafsky et Enviva assurent n'utiliser que du bois rond qui ne serait pas commercialisable. «Ce sont des arbres qui ont de grosses irrégularités, comme des proéminences. Soit parce qu'ils sont tordus, soit parce qu'ils sont pourris de l'intérieur et qu'ils sont invendables en l'état. [...]
Faute de débouchés, ils entravent la régénération et les propriétaires doivent payer pour en débarrasser leurs terrains», m'a-t-elle expliqué. À en croire le bilan environnemental de l'entreprise, ce marché «incite au bon entretien des forêts et encourage les propriétaires à replanter des arbres et à conserver leurs forêts».
Quant aux responsables d'Enviva, ils répètent un passage figurant sur le site internet de leur entreprise qui souligne que le nombre d'arbres des forêts américaines augmente chaque année depuis cinquante ans.
Enviva vante également sa politique d'audits conçue de manière à s'assurer que son bois provient de sources durables, ce qui implique de garantir que les forêts seront replantées ou pourront se régénérer naturellement.
Brûler du bois pourrait être pire que de brûler du charbon
Cependant, il suffit de se pencher d'un peu plus près sur la question pour décrédibiliser cette vision trop rose. Les recherches montrent que la compensation de la dette carbone de la combustion de biomasse issue du bois nécessite des dizaines d'années de repousse (or le temps est ce dont nous manquons dans la crise climatique), et que reboiser des forêts de feuillus avec des pins à la croissance rapide pour en faire de la biomasse diminue la densité carbone des zones boisées (si comme l'affirme Enviva, les zones boisées ont augmenté dans le sud-est des États-Unis, il se trouve que leur séquestration de carbone a décliné dans le même temps).
En fait, à court terme, brûler du bois pourrait être pire en matière d'émission de gaz à effet de serre que de brûler du charbon –surtout compte tenu de la vaste inefficacité de la combustion du bois. Non seulement la bioénergie coûte généralement plus cher à produire au mégawattheure, mais, comme l'explique le think tank britannique Chatham House, le bois est tout simplement moins dense en énergie que d'autres combustibles produisant du CO2.
Pire, les méthodes visant à rendre le combustible plus efficace sont encore plus nuisibles pour l'environnement. Et c'est sans compter le carburant des bateaux qui transportent les arbres vers les lieux de traitement de la biomasse dans le monde entier. Ou le bruit et la pollution générés par les usines transformant le bois en granulés et qui envoient dans l'atmosphère des polluants comme de l'oxyde de carbone et des particules.
«À l'automne et en hiver, on devrait s'attendre à voir une eau limpide. Maintenant, on peut très bien se retrouver avec des algues [...] à cause de la proximité de certaines usines.»
Sherri White-Williamson, directrice chargée de la justice environnementale du North Carolina Conservation Network
En outre, plusieurs entreprises de production de biomasse ont un passé douteux en matière de respect des règlementations liées à la qualité de l'air. Une usine Enviva du comté de Sampson, en Caroline du Nord, a été mise à l'amende à cinq reprises pour non-respect de ces règles et a même pris feu en 2021. Lorsque j'ai insisté auprès de Yana Kravtsova, vice-présidente exécutive chargée de la communication chez Enviva, en lui parlant des problèmes de respect de la qualité de l'air à l'usine, elle a conclu la conversation en répondant: «C'est un événement connu. [...] Il est arrivé une fois que notre équipement ait un problème et nous l'avons corrigé.»
L'État du Mississippi a infligé une amende de 2,5 millions de dollars à l'entreprise britannique de biomasse Drax pour avoir dépassé les limites de composés organiques volatils autorisées dans son installation de Gloster, dans le comté d'Amite. Ce ne sont hélas que deux exemples parmi tant d'autres dans un secteur coutumier des infractions à la loi Clean Air Act.
Un impact écologique significatif sur les cours d'eau
Ces problèmes affectent la vie de ceux qui habitent à proximité de ces usines. Sherri White-Williamson, directrice chargée de la justice environnementale du North Carolina Conservation Network, vit près d'une usine de biomasse. Elle mentionne non seulement des soucis de circulation et des odeurs fortes qui sortent de l'usine de granulés, mais elle est également inquiète face à la pollution de l'eau en aval, liée au rejet de déchets.
C'est d'ailleurs exactement pour cela que des poursuites ont été engagées contre Active Energy/Renewable Power: l'entreprise est accusée d'avoir pollué illégalement la rivière Lumber en Caroline du Nord, sans autorisation ni contrôle. «À l'automne et en hiver, on devrait s'attendre à voir une eau limpide. Maintenant, on peut très bien se retrouver avec des algues qui poussent dans l'eau, uniquement à cause de la proximité de certaines usines», déplore Sherri White-Williamson.
Andy Wood, directeur du Coastal Plain Conservation Group, est particulièrement préoccupé par ce qu'on appelle l'eutrophisation, phénomène qui se produit lorsqu'un excès de nutriments réduit la teneur en oxygène de l'eau et provoque la mort des poissons.
Lors d'une promenade en bateau sur le fleuve Cape Fear, il m'a raconté que l'impact de la déforestation sur la stabilité des sols et la pollution due à l'industrie de la biomasse contribuaient à augmenter les niveaux de nutriments dans des systèmes riverains déjà affectés par les exploitations d'élevage intensif. Des recherches menées par des scientifiques et la Commission européenne étayent ces propos. C'est ce processus d'eutrophisation qui contribue à la prolifération des algues en Caroline du Nord.
Les doutes subsistent sur la manière dont le secteur dans son ensemble gère le problème de la qualité de l'eau.
Lorsqu'on interroge Don Grant, responsable des normes de durabilité chez Enviva, à ce sujet, il répond que l'entreprise travaille avec des forestiers qui respectent les bonnes pratiques de gestion basées sur le Clean Water Act afin d'éviter que les sédiments et les nutriments du sol ne s'écoulent dans les cours d'eau.
Cela implique la création de bandes tampons (une surface où la végétation est maintenue entre la zone d'exploitation forestière et le cours d'eau) afin de s'assurer que les ruissellements et les sédiments n'atteignent pas les rivières. Grant se rassure: au moins, en Caroline du Nord,
«on peut se voir infliger une amende si on ne respecte pas les bonnes pratiques en matière de respect de la qualité de l'eau».
Quoi qu'il en soit, les doutes subsistent sur la manière dont le secteur dans son ensemble gère le problème de la qualité de l'eau.
Andy Wood a également abordé l'influence de la croissance du secteur sur la morphologie des cours d'eau de Caroline du Nord. Le nombre croissant de cargos fréquentant le port de Wilmington a nécessité le dragage du fleuve Cape Fear afin de permettre le passage de plus gros bateaux. Le dragage consiste à retirer des sédiments du fond de l'eau, souvent pour rendre les cours d'eau plus profonds. C'est un processus qui coûte cher et qui a un impact écologique significatif puisqu'il provoque la destruction d'habitats et la mort d'espèces menacées comme les tortues de mer. Qui est l'un des principaux occupants du port? Une installation Envivaservant à envoyer des granulés de bois de l'autre côté de l'Atlantique.
Le marché avant l'écologie
Derb Carter, conseiller et avocat au Southern Environmental Law Center, fait remarquer que ceux qui vendent du bois pour la biomasse sont rarement obligés de replanter des arbres sur leurs terrains, et que les propriétaires ne sont pas toujours incités à le faire. Pourquoi?
Eh bien, il explique que compte tenu de la croissance démographique dans des lieux comme la Caroline du Nord (source majeure de bois destiné à devenir des granulés), les terrains valent plus cher lorsqu'ils sont vendus ou loués pour être construits.
Derb Carter doute également qu'Enviva n'utilise pas d'arbres entiers lorsqu'elle n'y est pas obligée, contrairement à ce qu'affirme l'entreprise. «Nous savons, grâce à leur propre documentation, que 76% de leur production provient d'arbres entiers», indique-t-il.
Le gouvernement a lui-même admis que la biomasse issue du bois «ne faisait pas progresser l'économie de l'énergie propre en Caroline du Nord».
Lorsqu'on l'interroge sur la légitimité de la dépendance de ce type d'entreprise au bois de basse qualité ou aux déchets ligneux, Andy Wood se contente de répondre: «C'est une interprétation très large.» Il ajoute que cette interprétation «n'est pas très valable pour tous les animaux qui utilisent ces arbres difformes comme habitat.»
En gros, il souligne que ce n'est pas parce que le bois n'a pas de grande valeur sur le marché qu'il ne vaut rien écologiquement. Bien que nous vivions dans une société basée sur le marché, un véritable dilemme se pose quant à notre valorisation des arbres dans leur habitat.
Enviva nuance certains de ses engagements, et note dans sa «Responsible Sourcing Policy» que «nous comprenons que tous les fournisseurs de résidus ou les fabricants de granulés tiers ne soient pas capables de répondre entièrement et immédiatement à toutes nos normes de gestion forestière durable». Et le comble: le gouvernement de Caroline du Nord lui-même a admis en 2019 que la biomasse issue du bois «ne faisait pas progresser l'économie de l'énergie propre en Caroline du Nord».
Mauvais calculs
Alors, compte tenu de toutes ces informations, comment la biomasse issue du bois peut-elle encore être considérée comme une source d'énergie renouvelable? Le problème tient dans la manière dont le monde recense les émissions de gaz à effet de serre.
Selon l'ONU, abattre des arbres pour le secteur de la biomasse est comptabilisé comme une forme d'émissions par l'utilisation des sols. En revanche, les émissions dues à la combustion de ce bois ne sont pas comptabilisées au débit du pays qui le fait. Timothy D. Searchinger, chercheur au Center for Policy Research on Energy and the Environment de l'Université de Princeton, soutient que cela crée une incitation perverse à simplement brûler le bois venu d'autres pays et à compter le charbon ainsi remplacé comme une réduction du gaz à effet de serre.
C'est cette défaillance comptable qui a permis aux pays européens de brûler des arbres américains tout en prétendant avancer vers une énergie propre. Et ce en dépit du fait que le plus haut diplomate chargé du climat de l'UE présent à la COP 26, Frans Timmermans, ait admis que la biomasse n'était pas neutre en carbone; ce qui ne l'a pas empêché de déclarer à Glasgow: «Pour être parfaitement franc avec vous, la biomasse devra être intégrée à notre portefeuille énergétique si nous voulons nous défaire de notre dépendance aux énergies fossiles.»
Si cela peut être vrai dans une certaine mesure, cela semble éluder quelques questions importantes: pourquoi l'UE la considère-t-elle comme une source renouvelable si elle sait que la combustion de biomasse issue du bois n'est pas neutre en carbone? Et qui a eu l'idée d'encourager l'adoption généralisée de cette source d'énergie?
Il est particulièrement important de poser ces questions aujourd'hui, à l'heure où le secteur de la biomasse issue du bois est en rapide expansion. Grand View Research estime que la biomasse mondiale vaut des dizaines de milliards de dollars et devrait connaître une croissance d'environ 6% par an jusqu'en 2028.
Les pays européens subventionnent le secteur à hauteur de plusieurs milliards de dollars. Les subventions du Royaume-Uni destinées aux installations de traitement de la biomasse se montent à près de 3 millions de livres par jour. Et le même genre de subventions sont en train de gagner en popularité en Asie.
La bioénergie est très loin d'être aussi écologique que ne le revendique le secteur. En persistant à laisser les États prétendre qu'elle l'est, nous démotivons l'investissement dans des énergies renouvelables réellement vertes, à court comme à long terme.
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